Chaque pays a sa propre spécificité : une culture propre, des traditions propres, parmi lesquelles se trouvent les musiques traditionnelles. C’est ce qu’évoque cet artiste malien Abou Diarra qui unit la musique traditionnelle africaine et contemporaine en formant un blues. Et de ce fait, le quatrième album est sorti.
Le parcours avant le succès
Depuis toujours, l’artiste a été bercé dans la musique. Sa mère le soutient durant les grandes fêtes comme les mariages coutumiers en apprenant les phrasés vocaux. Ensuite, il fut formé par un maître aveugle de son surnom « Vieux Kanté » et depuis, il figure constamment sur scène ou dans toutes ses prestations avec le luth malien. Il conquit la brousse et les zones urbaines des grandes villes avec sa musique. Il a également pensé à rajouter des cordes à son instrument afin de se perfectionner. Le son de celui-ci devient alors un mélange de guitare, de basse, de harpe et de percussion. Le résultat se promet d’être exceptionnel. C’est un mélange de sons modernes et traditionnels.
L’album
Le quatrième album se dénomme « Koya » qui se trouve être le nom de sa mère. D’ailleurs, elle chante dans certaines chansons de l’album. D’autre part, la conception a été faite en collaboration avec le réalisateur, producteur et arrangeur Nicholas Repac. C’est lui qui a eu l’idée de rendre la musique un peu plus moderne et dynamique. L’arrangement est assez délicat, mais avec une petite touche électro. Vincent Bucher y met aussi une petite dose d’harmonica. Mais pour lui, le mélange avec les musiques et les instruments de divers autres pays est très important comme avec Charlélie couture, Tao Ravao et Lobi Traoré cela afin d’apprécier le goût de la diversité. Pour promouvoir ce nouvel album, l’artiste va effectuer certaines prestations comme un concert qui a lieu le 18 novembre au Hangar situé à Ivry-sur seine et au Festival Africolor à Montreuil le 24 décembre.