Les organisateurs d’événements ont accusé le gouvernement australien d’être déterminé à détruire leur industrie. Les festivals de musique font la une des journaux et les principaux partis politiques ont publié des mesures relatives à la musique en direct dans la perspective de l’élection de l’Etat le mois prochain.
Pourquoi les festivals de musique font-ils l’actualité ?
Le gouvernement australien a annoncé qu’il adopterait de nouvelles lois sur les licences pour les festivals de musique. Les acteurs de l’industrie ont réagi avec consternation, affirmant que les changements vont détruire la culture musicale et que deux festivals ont été annulés. Le festival Mountain Sounds, prévu prochainement, a annoncé qu’il tirait la quille parce qu’il avait une facture inattendue de près de 200 000 dollars de la part de la police pour garantir la sécurité. Après le festival de Psyfari, il a annoncé qu’il n’irait pas de l’avant, indiquant que le climat politique actuel entourant les festivals n’était pas favorable à leur business.
Voici une vidéo en anglais parlant des festivals dans la région :
Le directeur de Byron Bay Bluesfest, Peter Noble, a menacé de retirer le festival de renommée internationale du fait des nouvelles lois et des centaines de milliers de dollars qu’il leur en coûterait. Dans une lettre adressée aux autorités, Noble a demandé pourquoi elles sont si déterminées à détruire leur industrie.
Une guerre contre les festivals
L’industrie a indique que le gouvernement menait une guerre contre les festivals, appelant les fans de musique à voter sur la question lorsqu’ils vont se rendre aux urnes le 23 mars. Un rassemblement sous la bannière « Ne tuer pas les festivals de musique » a été lancé.
Les organisateurs ont fait circuler une pétition contre ce qu’elle appelle une réglementation punitive, signée par des artistes et des acteurs de l’industrie. La situation semble se détériorer, ce qui n’aide pas beaucoup les deux parties.